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Coriolink s’exprime sur CNEWS le 29 juillet 2018

Vendredi 29 juillet, Amélie Lebreton, experte en communication politique et co-fondatrice de l’agence Coriolink, était l’invitée de Claire Elisabeth Beaufort sur CNEWS au côté de Frédéric Casadesus, journaliste politique pour l’hebdomadaire Réforme. Les débats ont porté sur les négociations européennes en réponse à la crise migratoire et les violences gynécologiques.

Amélie Lebreton, experte en stratégie de communication politique, s’est d’abord exprimée au sujet de l’accord trouvé entre les 28 à l’issu d’une nuit de négociation.

“ Sur les temps de communication, ce qu’il faut savoir c’est que l’Union européenne et plus largement, les questions européennes, sont peu traitées voir mal diffusées dans l’espace médiatique. En tout cas, c’est ce que perçoivent des dirigeants européens. »

 

Pour notre experte, c’est dans la crise que se forme l’unité européenne :

« S’agissant des questions européennes, on assiste de plus en plus souvent à des scénarios catastrophes. C’est comme s’il fallait faire monter les crispations pour se réunir. On constate que les dirigeants arrivent toujours à trouver une position commune, même si elle peut s’avérer décevante. »

 

Ce constat peut s’analyser sous l’angle de la communication :

« Ce qui est intéressant en tant que communicant, c’est ce terme de « commune ». C’est ce qui compte vraiment pour les dirigeants quand ils sortent une décision commune. Ces propos montrent que l’on a retrouvé une unité : on n’est pas mort, l’Europe n’est pas morte. »

 

Notre experte Amélie Lebreton s’est également exprimée sur la publication du Rapport du Haut conseil à l’égalité  :

« Avant tout, il faut revenir sur plusieurs séquences depuis les années 2010 concernant deux choses : les violences gynécologiques et obstétricales. Pourquoi c’est différent ? Parce que les violences gynécologiques ont lieu dans le secret du cabinet professionnel. Tandis ce que les violences obstétricales sont très liées à l’accouchement. »

Pour  notre experte en communication, Amélie Lebreton, on peut remarquer deux moments où la relation entre patient et médecin s’est fragilisé :

« Le premier moment est marqué par le scandale de la pilule 3e génération, comme mentionné dans un article de L’Express datant de 2013 :  Faut-il avoir peur de la pilule de 3e génération ? .  A l’époque, beaucoup de femmes étaient allées voir leur gynécologue en leur demandant des comptes. Ce fût le premier état de choc, car l’on remettait en cause la confiance que l’on avait en son praticien.  Deuxième problématique, l’endométriose, cette maladie dont on ne parlait jamais. L’Inserm estime qu’1 femme sur 10 serait touchée. En effet, depuis les années 2015 et en surtout en 2018,  on se rend compte que l’endométriose est une vraie maladie qui peut avoir des effets sur la fertilité de la femme. Pendant longtemps on a mis ce phénomène sous une chape de plomb. Cela a contribué à écorner la totale confiance des femmes qu’elles ont en leur gynécologue. »

 

Pour notre experte, il est moins question de gynéco bashing qu’une communication qui a été rompue entre patient et praticien :

 » En communication quand la confiance est rompue, il y a un moment où vous sortez les vannes. »

 

Vous pouvez également retrouver la vidéo de cette émission sur CNEWS.