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CorioLink invité de France Info dans « les informés »

Jacky isabello, expert en communication politique et co fondateur de coriolink dans les informés de france info

Mardi 25 Juillet 2017, Jacky Isabello, associé co-fondateur de l’agence en communication politique et d’influence CorioLink était l’invité de l’émission les informés sur France Info afin de débattre autour de trois sujets : la loi de moralisation de la vie publique, les coupes budgétaires du gouvernement et la Lybie.

Retrouvez l’émission cliquez ici.

Jacky Isabello, co-fondateur de CorioLink, s’exprime tout d’abord sur la nuit agitée de débat à l’Assemblée nationale concernant la loi de moralisation de la vie publique.

« Il y a plusieurs choses. Les gens ont l’impression que le parlementaire, c’est un professionnel de la loi. Ce n’est pas vrai. Le parlementaire, c’est quelqu’un qui fixe un cap politique. Le parlementaire, ce n’est pas un prof de droit constitutionnel à l’université. »

 

L’expert en communication politique reprend ensuite, concernant la loi de moralisation de la vie publique :

« Naturellement, on a tendance à se dire que c’est louable que de vouloir porter ce genre de législation. (…) Cette loi sur le principe et toute cette tendance, c’est très bien mais on s’aperçoit que l’on est en train de jeter un opprobre maximal sur un ensemble de gens qui font un métier compliqué. C’est à dire qu’on passe notre temps non pas à rappeler qu’il peut y avoir des gens qui font des choses contestables et que c’est une minorité, là, on est obsédés depuis 5/6 mois par le fait de mettre l’accent sur tous les élus qui sont sans doute un petit peu pourris et il faut essayer de déterminer qui ne l’est pas. Moi je trouve cela extrêmement préoccupant pour la démocratie. »

 

Concernant la suppression de la réserve parlementaire, Jacky Isabello intervient de nouveau :

 

« En 1997, Jospin supprime les fonds secrets. Il s’agissait d’argent en liquide, il les a supprimés. C’était légitime car il était scandaleux de payer des collaborateurs et je ne rentrerai pas dans les détails en liquide, mais cette réserve parlementaire elle servait certes parfois à faire de la politique politicienne mais pas uniquement. C’est vrai que à vouloir être plus vertueux que la vertu ultime, on la supprime sauf que l’on a des institutions de contrôle, on a la cour des comptes donc on peut tout à fait tracer cet argent. On sait très bien que cela aide des petites associations alors traçons, mesurons et surtout supprimons les comportements illégitimes mais rayer d’un trait de plume ces fonds-là, non. »

 

Le débat se porte ensuite sur les coupes budgétaires. A ce sujet, le co-fondateur de CorioLink s’exprime :

 

« Je trouve que la manière dont il a enchaîné les différents évènements est mauvaise. La cinématique est mauvaise. Je ne suis pas persuadé qu’il ait perdu 10 points parce qu’il a annoncé des coupes budgétaires. Il a agi de manière disproportionnée. S’il avait commencé à mettre son programme en place, les gens se seraient dits :« on l’a élu pour ça ». Mais là, c’est un petit peu brouillon. De toute façon en France, vous savez que derrière chaque niche fiscale, il y a un clébard qui veille donc il y aura toujours de la contestation. Pour l’instant, effectivement, c’est brouillon. Le second point, c’est que Macron n’a pas de poids lourds derrière lui. Donc aujourd’hui il nous a dit je ne vais pas beaucoup m’exprimer mais tout revient en sur lui. On est en permanence en train de le questionner. »

 

Enfin, le sujet Lybien est mis sur la table. Jacky Isabello, expert en communication politique décrypte :

 

« Les annonces qui ont été faites aujourd’hui ne sont pas innovantes. Ce qui est intéressant c’est de jauger si Emmanuel Macron à bien pris le taureau par les cornes et notamment la relation qu’il peut avoir avec les Russes car il ne faut pas oublier que la Russie équipe militairement la Lybie mais également l’Egypte. S’il n’arrive pas à impliquer totalement les Russes, nous n’arriveront pas à en sortir. Aujourd’hui, il s’agit plus d’une réunion d’affichage et il n’en sortira rien. L’avenir nous dira si les bonnes décisions peuvent être prises et nous permettre d’en finir. »