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Communication politique – Micro-partis et auto-entrepreneurs, même combat pour l’indépendance

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Communication politique

Dans une tribune publiée par le quotidien Les Echos, Jacky Isabello, co-fondateur de l’agence Coriolink (agence de conseil en communication d’influence spécialisée dans les relations presse, relations publiques et communication politique) met en parallèle l’émergence des micro-partis dans la sphère politique avec l’avènement du statut auto-entrepreneur dans le monde du travail. Dernier en date, Emmanuel Macron, ministre de l’Economie qui a lancé ce mercredi 6 avril dernier son micro-parti « En marche ! ». Il revendique déjà 13.000 adhérents.

Selon Jacky Isabello, la profusion des micro-partis bouleverse les codes traditionnels de la politique. Le rôle du parti classique change dans le processus de sélection des leaders. Tout comme les auto-entrepreneurs, les Hommes politiques revendiquent leur indépendance. La communication autour de la fameuse « ligne officielle du parti » semble si lointaine désormais.

Pour retrouver l’article 

Extraits :

Jacky Isabello : 

« Le statut auto-entrepreneur, permettant à chacun de proposer avec de faibles contraintes administratives, son expertise, sa force de travail, a connu contempteurs et supporteurs parmi toutes les structures partisanes. C’est un pied de nez fait à l’histoire : sous la forme des micro-partis, il est en train de s’imposer comme le modèle dominant parmi le personnel politique. »

« L’instauration des primaires a décuplé cette tendance lourde à l’autonomisation. Espérons que les partis n’aient pas ouvert la boite de Pandore sans le vouloir. En effet, ces modes de désignations sont désormais fortement plébiscités par les citoyens, militants ou non. »

« L’obsolescence non programmée frapperait-elle les partis politiques, devenus plus carcans que tremplins ? L’un dans l’autre, micro-partis et primaires tendent à transformer les responsables politiques en électrons libres. Par conséquent, ils naviguent à vue au lieu de se laisser diriger, dans un arbitrage constant – et parfois incertain – entre carrière personnelle et intérêt général.»