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Communication d’influence et mode : Coriolink analyse le dress-code des députés

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Lisa Omara, consultante de l’agence de communication d’influence Coriolink, analyse pour La Ruche Média  le dress-code protocolaire des députés et s’interroge sur les potentielles évolutions vestimentaires dans la nouvelle Assemblée.

Pour regarder « le Regard de Lisa » en intégralité cliquer ici 

Au lendemain des élections législatives, qui ont vu se confirmer la victoire du parti de la majorité présidentielle, Lisa Omara, consultante en communication d’influence, met en lumière les deux nouveautés principales.

Premièrement, une parité homme/femme sera assurée et deuxièmement la plupart des candidats En Marche sont issus de la société civile

Pour commencer, Lisa Omara s’intéresse au look traditionnel des députés.

Petit rappel historique, il n’y a pas de dress-code officiel à l’Assemblée Nationale mais il y a des règles non écrites qui imposent un look. Le costume cravate pour les hommes et le tailleur pour les femmes.

La consultante en communication d’influence rappelle qu’un député ne respectant pas ce protocole peut se voir refuser l’entrée à l’Hémicycle ou même huer par ses confrères.

On se rappelle en 1972, Michèle Alliot-Marie, alors jeune députée, qui a failli se faire refuser l’entrée à cause d’un pantalon. En 1985, Jack Lang, alors ministre de la Culture, qui est arrivé à l’Assemblée avec un col Mao, ce qui lui avait valu de se faire huer. Plus récemment, on se souvient de Cécile Duflot et de sa robe à fleurs, elle s’était faite sifflée par les députés de l’opposition.

Lisa Omara relève que les femmes sont plus sujettes aux critiques sur leur tenue vestimentaire et s’interroge donc à propos de la nouvelle Assemblée.

La parité homme/femme entre les députés va-t-elle changer quelque chose ? Les codes vont-ils être cassés ?  Les femmes vont-elles pouvoir s’habiller comme elles veulent ?

Lisa Omara ajoute,

La place du protocole en France est très importante puisque dans les institutions de la République, adapter son look à sa fonction est un usage, il s’agit de faire honneur à son mandat. Cependant, aujourd’hui plusieurs nouveaux membres de l’Assemblée sont issus de la société civile, des médecins, des architectes, des retraités, des ouvriers… Vont-ils casser les codes et venir en tenue de travail à l’image de Patrice Carvalho, député du Parti Communiste en 1997 qui était venu en bleu de travail.

Pour finir, la consultante spécialisée dans la communication d’influence revient sur les looks décalés de certains candidats lors de la campagne pour les législatives,

On a vu des candidats en baskets comme Marie Brannens qui sillonnait les rues de Neuilly-sur-Seine avec ses Converse. Il y a eu des looks plus particuliers comme Cindy Lee, candidate sexy du Parti du Plaisir ou même plus historique comme Cédric Villani candidat En Marche.  Le nouveau député a d’ores et déjà annoncé qu’il continuerait de porter sa cravate Lavallière pour entrer à l’Assemblée Nationale.

Et elle s’interroge donc sur l’avenir du protocole vestimentaire.

Est-ce la porte ouverte à tous les looks ? On verra bien ces cinq prochaines années. L’Assemblée va-t-elle se moderniser ? Les looks seront-ils plus en adéquation avec la vie quotidienne ?