Le mercredi 14 juin 2017, Jacky Isabello, cofondateur de l’agence de communication politique et d’influence CorioLink était l’un des invités de la Médiasphère sur LCI pour commenter les faux pas politiques de François Bayrou suite à l’enquête visant son parti.
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Jacky Isabello, expert en communication politique s’est exprimé sur l’interventionnisme du garde des Sceaux dans le travail mené par les organes d’information :
La réaction de François Bayrou n’est pas celle d’un ministre.
Les journalistes qui enquêtent n’ont pas envie que le garde des Sceaux leur donne des leçons de morale sur une affaire où il y a une enquête préliminaire d’ouverte.
Il remet en question la légitimité de François Bayrou à ce poste :
Le profil de Bayrou n’est absolument pas de comprendre les arcanes de la Justice.
Un garde des Sceaux doit rester très en retrait de tout ça.
Jacky Isabello explique que l’attitude du ministre de la Justice ne devrait pas avoir d’incidence sur le deuxième tour des élections législatives :
Dimanche, dans les urnes, ça n’aura absolument aucun impact.
Les gens ne veulent pas bouger, ils sont assis sur leurs désirs.
Il souligne que la légitimé d’Emmanuel Macron ne devrait pas non plus être remise en cause face aux faux pas du garde des Sceaux :
Les Français ont souffert de deux quinquennats sans autorité.
Ils ont envie de le voir réformer.
Tout en démontrant la stratégie adoptée par le Président de la République et son parti :
Il place quand même des avertissements.
S’ils virent François Bayrou maintenant, ils peuvent perdre 50 députés ; ils sont obligés de gérer ça avec parcimonie.
Jacky Isabello s’est également exprimé sur un possible retour de Ségolène Royal au gouvernement :
Elle aurait dû disparaître déjà il y a 5 ans.
Pour terminer, il a commenté la relation d’Emmanuel Macron avec les médias en expliquant que le Président de la République se doit de ne pas réitérer les erreurs du passé :
Il est en train de vouloir imposer ses règles.
Nicolas Sarkozy avait décidé d’être autoritaire. Il convoque une conférence de presse ; Laurent Joffrin pose une question et là, il le descend en flamme. La lune de miel avec la presse a été terminée.
Attention aux équipes d’Emmanuel Macron de ne pas trop irriter les journalistes.