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L’agence de communication d’influence CorioLink au coeur du débat sur Public Sénat

Jacky Isabello, co-fondateur de l'agence de communication d'influence CorioLink était l'invité de Sonia Mabrouk sur le plateau de Public Sénat pour débattre de l'actualité de l'élection présidentielle.

A quelques jours du premier tour de l’élection présidentielle, Jacky Isabello, co-fondateur de l’agence de communication d’influence CorioLink a pris part au débat organisé dans l’émission de Sonia Mabrouk « On va plus loin » sur Public Sénat.

Parmi les invités dont faisait partie Jacky Isabello, ont été reçus Jean-Daniel Levy, Virginie Le Guay et Michel Urvoy. Le débat fut riche, différents sujets inhérents à la campagne à l’élection présidentielle ont été abordés :  les derniers meetings, la posture du « candidat anti-système » et les rumeurs.

Mais à qui s’adressent les derniers meetings de campagne ? Voilà la question à laquelle les invités ont dû répondre en premier lieu sur le plateau de Public Sénat. Les dernières réunions politiques s’apparentent à un sprint final pour chacun des candidats : une bonne communication d’influence est donc plus que jamais de rigueur. Cette question fut l’occasion de revenir sur les points marquants de la campagne à savoir l’incertitude des citoyens et aussi l’absence de thématique et de débat central.

« Il y a 11 thématiques pour 11 candidats. » selon Jean-Daniel Levy

Si tous les invités ne rejoignent pas Jean-Daniel Levy sur ce point, Jacky Isabello, le co-fondateur de l’agence de communication d’influence CorioLink insiste sur le fait que cette année, c’est aussi la posture qui prime. Il illustre cette idée en faisant allusion aux candidats anti-système et notamment à Nicolas Dupont-Aignan.

« Tout le monde se revendique de : « Je suis le gars, je suis la fille anti-système ». […] « Je vais au 20h pour le dire, je m’en vais, je me tire du plateau, mais invitez-moi la semaine prochaine pour que j’y revienne ». C’est la posture anti-système, et c’est ce qui s’est imposé lors de cette élection incroyable », explique Jacky Isabello.

Pour les invités, se positionner en tant que candidat anti-système c’est se donner de la crédibilité en ayant l’aspiration de dire la vérité mais c’est aussi flatter son électorat en lui donnant de l’importance. Cette posture adoptée par tous les candidats ne semblent pourtant pas vraiment aboutir. Pour Virginie Le Guay, que les candidats et surtout les favoris, se placent en tant que tel, cela relève de la « fumisterie ». Elle est soutenue par Michel Urvoy qui qualifie cela de « démagogie complète » puisque les partis vivent de ce système grâce à la rémunération par voix ou le remboursement de leur campagne lors de certaines élections. De même que c’est le système lui-même qui leur accorde un temps de parole et de la visibilité dans les médias.

Afin d’aborder la dernière thématique, Jacky Isabello a fait part sur le plateau de Public Sénat de son expertise en communication d’influence mais aussi en communication de crise, en revenant sur la façon dont ont été abordés rumeurs et scandales lors de la campagne.

« En communication de crise, on se dit toujours, « est-ce que je prends un sujet et je le traite », c’est-à-dire qu’on peut allumer l’incendie. En campagne électorale et notamment pour l’élection du Président de la République on traite tous les sujets. C’est très malin car il (Macron, ndlr) anticipe et il se donne une très grande importance, celui vers qui convergent toutes les rumeurs. »

En effet, comme l’a précisé Virginie Le Guay, Emmanuel Macron a montré une grande capacité d’anticipation qui a renforcé et surtout évité de remettre en cause son honnêteté et sa transparence, là où François Fillon a semblé tomber des nues et de ne rien avoir anticipé pendant deux mois.

Le co-fondateur de l’agence de communication d’influence CorioLink a d’ailleurs posé une question comme une invitation à la réflexion sur le traitement de l’information par les chaînes en continu. « On devient le pompier pyromane » dit-il. A beaucoup traiter le sujet on finit par faire peur et cela peut aussi causer un déséquilibre politique. Le CSA devrait-il intervenir dans le traitement de l’information en continu, sans que cela puisse empêcher les journalistes de faire leur travail ?

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