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Tribune des associés de CorioLink

Manuel Valls aime l’entreprise. Arnaud Montebourg devient entrepreneur. S’il n’est pas question ici de démontrer une quelconque convergence idéologique, l’information n’aura échappée à personne.

Que n’aura donc provoqué chez Arnaud Montebourg la déambulation en marinière Armor Lux ? Ses habits de défenseur de l’industrie française, son idylle consumée avec les start-ups de la French Tech, l’incitent à se convertir en futur créateur d’une entreprise innovante dans le domaine médical. Quel choc ! Lors de ces derniers mois passés à Bercy, il avait pourtant commencé à habituer ses interlocuteurs à une possible candidature à la prochaine échéance présidentielle.

L’ancien ministre aurait-il été touché par l’esprit entrepreneurial ? L’évocation de Lucius Quinctius Cincinnatus, symbole de l’homme politique vertueux et désintéressé par le pouvoir, lors de son discours de passation, nous donne un premier indice.

La parole politique ne fait plus recette auprès des citoyens français. Et cela Arnaud Montebourg l’a bien compris, percevant dans l’entrepreneuriat le mécanisme du renouveau et de la virginité qui manque aux « revenants » et à un personnel politique nécrosé.

Mais son retour, pour être crédible, devra nécessairement passer par la repentance ; car Arnaud avant d’être entrepreneur fut pêcheur il n’y a pas si longtemps encore. Pour comprendre ce qui va se passer, il suffit de se plonger dans les écrits historiques pour y retrouver ce qui deviendra sans doute la référence de notre nouveau repenti : Paul de Tarse, dit Saint Paul. Envoyé à Damas pour persécuter les premiers chrétiens, ce dernier dit avoir reçu une vision du Christ qui provoqua sa conversion à la religion de ses adversaires….

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