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Une géographie électorale profondément redessinée et morcelée quelques mois avant l’élection présidentielle

 

 

Dans le contexte de la campagne présidentielle, Qomon, plateforme de mobilisation, et CorioLink, agence de conseil en communication et relations publiques, dévoilent une analyse inédite de la géographie électorale en France. Pour chaque grand courant politique (gauche, droite et centre), Qomon et CorioLink ont identifié des « territoires de reconquête » où leurs réserves de voix sont les plus importantes. Cette étude confirme que l’émergence du centre en 2017 est venue remettre en question le traditionnel clivage droite/gauche et a profondément complexifié les dynamiques de vote, en particulier à l’échelle locale. Tout cela dans un contexte de forte progression de l’abstention. À quelques mois d’une nouvelle échéance électorale cruciale, ce constat rappelle à quel point la dimension territoriale est devenue incontournable dans le jeu politique. Découvrez l’intégralité de l’étude , publiée en partie dans le JDD fin décembre. 

 

 

 

 

À l’échelle nationale, l’émergence du centre rebat les cartes de la géographie électorale…

 L’analyse menée par Qomon et CorioLink permet d’identifier, pour chaque grand courant politique (gauche, droite et centre) des « territoires de reconquête », ces territoires où les réserves de voix potentielles sont les plus importantes. Elle révèle que, depuis l’élection présidentielle de 2017, la géographie électorale s’est nettement complexifiée. Le traditionnel clivage droite/gauche, qui dessinait une géographie électorale binaire, avec pour chacune des deux grandes tendances des bastions historiques, a volé en éclat face à la monté en puissance du centre.

Trois grands courants politiques se partagent donc désormais l’échiquier politique et, pour chacun, des territoires de reconquête semblent relativement bien identifiés : les Hauts-de-France et la Bretagne pour la gauche ; les Pays de la Loire et le Grand-Est pour la droite ; la Nouvelle-Aquitaine et l’Occitanie pour le centre.

 

… et l’abstention ne cesse de progresser

 

 

 

En parallèle de la redéfinition des contours de la géographie électorale, l’abstention a fortement progressé dans l’ensemble du pays depuis 2014. Un phénomène qui touche particulièrement l’ouest du pays, notamment les régions Bretagne et Pays-de-la-Loire, et la Corse tandis que l’Île-de-France semble un peu plus épargnée.

 

 

 

Alexandre Martin, directeur conseil associé Agence CorioLink : « Notre analyse démontre que la géographie électorale se structure autour d’une volatilité électorale, d’une part et autour d’une abstention qui s’enracine et semble devenir structurelle d’autre part. Ainsi, une lecture superficielle des territoires de reconquête pourrait laisser suggérer la nécessité, pour les prochains candidats, d’adapter leur discours en fonction des spécificités locales. Mais, en prenant un peu de recul, il apparait au contraire urgent de construire un discours politique unique pour sortir de la logique de segmentation des propositions et proposer une vision de la société et un destin commun. »

 

À l’échelle régionale, une géographie électorale morcelée

 

Un focus sur les données locales permet de mettre en lumière le morcèlement de la géographie électorale en France.

 

 

L’Île-de-France illustre ce phénomène. Si la région apparaît majoritairement comme un territoire de reconquête de la droite, chacune des trois forces politiques y possède en réalité des territoires de reconquête. La Ville de Paris, bien que gouvernée par la gauche, est ainsi coupée en deux : à l’ouest, on retrouve des arrondissements prioritaires pour la droite et à l’est, des arrondissements prioritaires pour le centre. Quant aux départements de la petite couronne, ce sont majoritairement des territoires de reconquête de la gauche.

 

 

 

Même constat pour la Bretagne. Une lecture nationale de la géographie électorale donne à voir la région comme un territoire de reconquête de la gauche qui la gouverne depuis de nombreuses années. Or, le centre, qui a remporté la quasi-totalité des circonscriptions de Bretagne lors des législatives 2017, y possède également de nombreux territoires de reconquête notamment dans le centre de l’Ille-et-Vilaine. Quant à la droite, qui pourrait sembler absente dans la région, elle possède en réalité de très nombreuses réserves de voix à l’est de la région en périphérie de l’Ille-et-Vilaine et dans le Morbihan.

 

 

 

La dimension locale devenue incontournable dans le jeu politique

 

Entre la refonte de l’échiquier politique, la progression de la volatilité électorale et l’envol de l’abstention, les dynamiques de vote dans les territoires ont connu des évolutions profondes ces dernières années. Autant de nouveaux paramètres qui redéfinissent les règles du jeu politique et contribuent à créer un climat d’incertitudes à chaque nouvelle échéance électorale. Dans le contexte de la campagne présidentielle, ce constat doit amener le politique à prendre conscience de la nécessité de mener une campagne de proximité afin de faire entendre son discours dans chaque territoire.

 

 

Les offres Élysée 2022 et SOS Législatives

Dans le cadre des élections présidentielle et législatives, l’agence CorioLink  a développé deux offres.

Élysée 2020, une plateforme programmatique intégrant un comparateur de programmes des candidats à l’élection présidentielle. Cette solution est conçue pour se greffer facilement aux outils de communication des organisations et renforcer leur stratégie de relations publiques.

Pour accéder à la page web dédiée au dispositif : cliquez ici 

Et SOS Législatives, une offre complète pour accompagner les candidats, de la stratégie de campagne aux relations presse en passant par le community management ou encore la création des documents de propagande. L’agence met son expertise et son savoir-faire opérationnel au service des candidats et de leurs équipes.

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